Ce qui me tient en vie est de savoir qu’un jour je vais mourir.
Cette phrase, c’est mon père qui me l’a offerte un soir. Sans savoir trop pourquoi encore, elle me touche beaucoup.
Parfois il est difficile de comprendre le sens des mots dans l'instant où nous les recevons.
En effet miroir : Je suis mort le jour ou j’ai cessé de vivre.
Nous courons tous après la vie alors qu’il suffirait simplement de s’arrêter pour mieux la comprendre. Être témoin de sa propre vie est la plus belle magie du monde et un cadeau inestimable.
Quand je regarde la vie des gens, je me demande souvent quelle est leur mission personnelle.
Ont-ils, comme moi, l’impression qu’ils ont une mission importante à accomplir dans cette vie ?
Quand j’étais enfant, je répétais toujours à mes parents que j’allais devenir quelqu’un de connu. Qu’un jour j’allais parler devant des milliers de personnes et que j’allais passer à la télévision.
Pas pour être célèbre mais pour livrer un message que je porte en moi depuis fort longtemps. Un message encore partiellement caché de mon regard.
Je suis maître de ma pièce de théâtre après tout.
Parfois je me demande … quelle mission peut bien avoir mon voisin.
Quand une personne meurt et que je regarde sa vie. Je me demande toujours… a-t-elle accompli sa mission ?
Pourtant je ne vois rien d'extra-ordinaire ! Que pouvait-elle avoir à accomplir ?
Vais-je mourir avec cette impression que j'avais une mission importante sans jamais savoir ce que c'était ?
La course - La course
et si cette mission que nous avons tous était simplement de vivre.
Je comprends depuis peu que tout s'exprime à l'abris du regard. J’entend par là que les yeux et les oreilles ne sont rien d’autre que les outils de l’EGO qui appartient à la part humaine de notre existence.
Le vrai partage de la vie est dans notre intimité. De soi a soi, en passant à travers l’autre tel un boomerang. N’est-ce pas merveilleux de s’offrir cet Amour si pur ? De le distribuer ainsi dans le secret ?
Ce n’est pas toujours facile d’être de ce côté du miroir.
Je ne sais pas pourquoi je vous écris ceci ce soir. Ce que je sais par contre est que cela fait partie du processus.
De mon parcours, que j'ai entamé au jour de ma naissance. En toute conscience.
La vie est un cadeau qui se partage à la saveur de nos valeurs intrinsèque.
C’est ici que je vais vous parler du souffle du bébé.
Un bébé qui pleure à se fendre les poumons ne respire plus. Il crie sa douleur.
Force étant vitale, il devra à un moment cesser ses cries pour reprendre son air. Dès lors, il écoute le son du silence. Le pur, le vrai. Celui qui lui indiquera si son besoin sera répondu.
Un être humain vit cette même dualité. Son Ego ( inconscient) appelez le comme vous voulez, prend beaucoup de place lorsqu'il est observé.
Cela fait partie des lois de la nature humaine. C’est le "Ground" de la terre dans son élan électrique. Sans lui nous ne serions que des anges ou des aurores boréales.
Mais si nous étions des anges quel serait alors le plaisir du goût de la vie ?
En science, l’objet d’expérience devient élément, dès lors qu’il est observé.
L’ego c’est pareil. Il n’y aurait pas d’expérience humaine sans lui.
Quoi qu’il en soit, être toujours dans son EGO est épuisant. Très épuisant. Alors l’Âme doit prendre une grande respiration. Et c’est à ce moment précis que l’on peut voir toute la beauté de
l'Unis-verre.
L'instant où la plus petite source de particule prend tout son sens.
Le regard durcie à la résistance de l’EGO mais lorsque le cœur s'ouvre, le regard devient tout a coup d’une fluidité exquise. C’est ce que j’appelle le regard de l’Âme.
C’est à ce moment précis que je prends une photo du magnifique humain qui se trouve devant moi. Je capte le souffle. J’ attends le moment divin. Je fais un avec la création.
Ce regard est le file d'argent qui nous relies tous a notre humanité.
Il est le TOUT.
Avec Amour
Veronique
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